Le monde occidental, confronté aux crises à répétition du XXIe siècle, s’interroge sur son modèle de capitalisme et doute de son avenir. L’une des grandes leçons qui se dégage des épreuves récentes apparaît comme une nouvelle exigence d’humilité, que les auteurs résument par la phrase : " Rien n’est jamais acquis. " Ni le statut d’hyperpuissance, ni l’espérance d’une croissance infinie qui viendrait corriger, comme par magie, les dérives de gouvernance : " cet âge d’or " que le capitalisme triomphant pensait tenir pour toujours s’est envolé avec les illusions portées par la planète finance, qui a beaucoup péché par l’arrogance de ses acteurs et l’exubérance de ses marchés. Le " court-termisme " a progressivement empoisonné les visions de long terme et compromis l’avènement d’une gouvernance mondiale plus efficiente et d’une société plus transparente. Partout dans le monde, une prise de conscience se fait jour pour promouvoir un nouveau modèle de développement plus respectueux de l’environnement, avec de nouvelles normes sociales et sociétales intégrées dans les politiques publiques et les stratégies des entreprises. La financiarisation de l’économie étant irréversible, il serait logique que le modèle social de gouvernance s’applique à la finance. Quels chemins adopter pour rendre la " finance durable " au XXIe siècle ? Le collectif présente les concepts et des techniques du développement durable, et s’efforce de répondre aux questions : quels sont les défis, les opportunités, les menaces de la " finance durable " ? Cette " autre finance " peut-elle cohabiter avec la finance classique ?
Dans sa préface, Christian de Boissieu résume le livre : " penser, discuter et agir sur le long terme, en se projetant dans un brouillard épaissi par de multiples incertitudes, sans baisser les bras ".
Dans sa préface, Christian de Boissieu résume le livre : " penser, discuter et agir sur le long terme, en se projetant dans un brouillard épaissi par de multiples incertitudes, sans baisser les bras ".
Source : Le Cercle Turgot